La Résidence de Recherche pour le Bien Commun a clôturé avec succès sa session d'été au Prieuré du Mont-Saint-Michel, du 1er au 13 juin 2025. Sous le haut patronage de la Commission Nationale Française pour l'UNESCO, cette initiative a permis à des chercheurs internationaux d'avancer sur des défis sociétaux contemporains, au cœur d'un patrimoine exceptionnel.

Cette résidence a été rendue possible grâce à des partenariats essentiels. La Fondation du Mont-Saint-Michel a gracieusement accueilli la Résidence, achevant 10 années de restauration du Prieuré. La Mairie du Mont-Saint-Michel a mis à disposition une salle de travail sur le Mont, et l'Établissement Public National du Mont-Saint-Michel a offert l'accès à l'abbaye.

Trois lauréats, sélectionnés parmi 22 candidatures mondiales, ont bénéficié de cette session.

Carolina Hernández-Rodríguez (Colombienne), doctorante en géographie, a rédigé des chapitres de sa thèse sur l'aménagement des territoires amphibies en Colombie, relevant les crises socio-environnementales. Elle a trouvé l'expérience "très précieuse", soulignant sa résonance avec son sujet.

Gloria Dossou (Franco-Béninoise), maître de conférences en marketing social, a avancé la rédaction d'un article sur la prévention du vapotage chez les jeunes, visant à éclairer les politiques publiques contre les "épidémies industrielles". Elle se dit "très satisfaite" et "très productive" lors de son séjour.

Enfin, Emanuele Clarizio (Italien), philosophe de la médecine et de la santé, a entamé un ouvrage proposant de considérer les biobanques comme des "biens communs", suggérant d'impliquer les donneurs dans leur gouvernance. Bien qu'ayant écourté son séjour, il a apprécié les rencontres et l'inspiration du lieu.

L'inauguration du 5 juin a souligné le dialogue fructueux entre science et territoire. M. Pierre Chauler, Sous-préfet d'Avranches, a salué un Mont-Saint-Michel "vibrant et non figé", "interagissant" désormais "avec des chercheurs". M. Jacques Rao, Conseiller de la Commission Nationale Française pour l'UNESCO, a mis en avant "l'originalité" du projet et sa capacité à "faire le lien entre le global et le local", la recherche scientifique internationale et les enjeux des territoires.

Cette première session a permis des avancées significatives dans les projets des chercheurs et a renforcé le lien entre la recherche académique et les réalités territoriales, ouvrant la voie à de futures collaborations et innovations au service de l'intérêt général.

La Résidence de Recherche pour le Bien Commun poursuit ses activités, avec des sessions prévues notamment dans le Pays d'Auge en octobre 2025 et à Honfleur en juin 2026. Pour en savoir plus et découvrir les appels à candidatures, visitez notre site : www.residence-recherche-bien-c...