Festival ]interstice[ 1000
Du 4 au 21 décembre 2025, une édition spéciale du festival ]interstice[ — Rencontre des inclassables, viendra marquer l’un des temps forts du Millénaire de Caen. Entièrement en accès libre, elle propose deux parcours d’expositions gratuits, accompagnés d’un programme riche en concerts, performances, ateliers et rencontres.
Dès 2023, le programme arts et sciences du Millénaire de Caen 2025 affirmait une ambition claire : faire dialoguer la recherche et la création, confronter les langages, inventer de nouveaux récits. Six résidences rassemblant artistes, scientifiques et laboratoires ont ainsi vu le jour autour de processus de création partagés en environnement numérique.
Ces œuvres, qui conjuguent sons, lumières et mouvements, explorent nos relations aux technologies, à l’environnement et à la science. Elles sont réparties en deux parcours, gratuits et accessibles à tous et toutes : le premier est ouvert l'après-midi, le second en soirée.
6 CRÉATIONS ARTS/SCIENCES
Les visiteur·se·s du festival sont invités à plonger dans un fascinant dialogue entre art et recherche.
Ainsi l’installation "L’Éternel retour" de Guillaume Cousin, en collaboration avec le Groupe de recherche en informatique, image et automatique de Caen (GREYC) explore le mouvement des ondes liquides et de corps en devenir pour inviter à une autre perception du temps et de l’espace tandis que celle de Virgile Abela, "Infinite Pendulums", créée avec le Laboratoire de mécanique et d'acoustique de Marseille (LMA) fait danser quatre pendules animés par le son et la lumière, fusionnant gravité et vibration dans un espace-temps génératif.
Avec "Géophonies", l’artiste Nicolas Germain imagine des créatures aquatiques fictives qui changent d’apparence selon les fréquences sonores qu’elles perçoivent — un monde sensoriel hybride. L’œuvre "Unfold" de Myriam Bleau, conçue avec le Grand accélérateur national d’ions lourds (GANIL) joue sur la tridimensionnalité de l’écran-écran, se repliant et se dépliant pour désorienter nos habitudes visuelles et ouvrir de nouvelles perspectives. C'est également le GANIL qui a inspiré "Isotopp" avec lequel Herman Kolgen traduit en matière sonore et visuelle les données issues de collisions d’ions : un voyage dans l’infiniment petit et l’invisible.
Enfin, "Myriades" de Justine Emard, avec l’Institut du sang et du cerveau (BB@C) et la plateforme d'imagerie biomédicale Cyceron, met en scène l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour rendre visible des mouvements physiologiques invisibles à l’œil nu.
Chacune de ces créations est une invitation à ressentir, expérimenter et interagir avec des univers où la science et la sensibilité se répondent — une promesse de découverte sonore, visuelle et intellectuelle à ne pas manquer.
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Crédits : Infinite pendulums, Virgile Abela (DR).
