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"Je cherche pour comprendre les relations existantes avec notre environnement"

Publié par CNRS Délégation Normandie, le 12 novembre 2019   2k

Amandine Busson est doctorante au sein de l’unité de Recherche Interdisciplinaire pour la Prévention et le traitement des cancers (INSERM 1086), à l’Université de Caen Normandie. Son sujet de thèse porte sur le rôle des expositions agricoles sur l’apparition de divers cancers du sang.

Après son baccalauréat scientifique et un détour par une licence LEA anglais-japonais, Amandine revient à sa première passion : les sciences. Elle s’inscrit en première année Sciences du vivant à Nancy, avant de prendre une passerelle et poursuivre ses études en 2e année sciences de la santé. Elle découvre alors une nouvelle discipline qui la passionne, l’épidémiologie : une discipline scientifique appliquée aux populations, leur état de santé, ainsi que les facteurs influant sur celle-ci. Une rencontre déterminante avec un enseignant chercheur épidémiologiste décide Amandine de poursuivre ses études dans ce domaine. Après l’obtention d’une licence Ingénierie de la Santé option Santé Publique, elle s’engage dans un master Santé Publique et Environnement option Epidémiologie Recherche clinique et Evaluation qu’elle obtient tout en validant une option Intervention et Prévention de la Santé. Après avoir été diplômée, elle travaille pendant 6 mois en tant que biostatisticienne dans un centre d’investigation clinique de l’INSERM à Dijon. Toutefois soucieuse et réellement désireuse de finaliser sa formation, elle saisit l’opportunité de poursuivre sa carrière en doctorat afin de se spécialiser en épidémiologie étiologique appliquée aux cancers hématologiques.

Amandine travaille sur le rôle des expositions agricoles sur la survenue de Lymphomes Non-Hodgkiniens chez les agriculteurs, des cancers assez rares qui touchent différentes cellules de notre sang, destinées à nous défendre contre les virus, les bactéries. Elle cherche à comprendre les éléments susceptibles d’influencer l’apparition de ces lymphomes chez les agriculteurs afin de permettre la mise en place d’actions visant à réduire les expositions et réduire le risque pour les agriculteurs d’avoir ce type de cancers.

Pour Amandine, l’épidémiologie est un moyen qui permet de mieux comprendre et d’intervenir sur la santé des individus sur le long terme. Et c’est ce qui la motive jour après jour : pouvoir contribuer à la recherche et à l’avancée des connaissances pour mieux prendre en charge à l’avenir la santé des populations. Amandine intervient auprès des étudiants en licence et en master à l’université. Passionnée par la recherche et l’enseignement, elle projette de devenir chargée de recherche dans un premier temps, avec le souhait de rester dans le domaine de la cancérologie.

Dans le cadre de l'Atelier du chercheur, Amandine est allée à la rencontre des collégiens et des lycéens pour présenter ses recherches et son parcours. Elle participe également à la Fête de la science. En 2018, Amandine a participé à la finale régionale du concours "Ma thèse en 180 secondes". Elle décrit ces expériences comme essentielles à sa formation de jeune chercheuse. Apprendre à communiquer et parler à un public sont en effet des fondamentaux pour elle. Outre le fait que cela lui a permis de travailler sa timidité, ces échanges lui ont beaucoup apportés humainement.

Amandine Busson est l'une des ambassadrices du programme "Réflexion.s" imaginé par Normandie université, Le Dôme et le CNRS Normandie. Elle anime le compte du 11 au 17 novembre 2019.


Crédits : Normandie université/A. Bonin.


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